Wabi-Sabi, un retour à l’essentiel

Wabi-Sabi, un retour à l’essentiel

Célébrer le temps qui passe, être plus proche de la nature, privilégier les matières brutes, voilà l’essence même de l’esprit Wabi-Sabi lorsqu’il touche à la décoration. Humble, authentique, minimaliste, cette philosophie, tout droit venue du Japon, nous invite à davantage de contemplation. Renoncer au superflu et renier l’uniformité des productions pour enclencher un retour à l’essentiel, c’est un art de vivre qui résonne à 100% avec l’esprit Nunamae. 

C’est à 10 000km de la France, au pays du Soleil Levant, que le Wabi-Sabi a vu le jour. Utilisée pour évoquer un courant esthétique, cette formule sous-entend le besoin de simplicité, de nature, de silence (Wabi) et l’affection pour les objets patinés et usés par le temps (Sabi). Si l’artisanat est au cœur de cette expression « slow » de la décoration, les enseignes de décoration y ont-elles aussi entendues un message : produire mieux afin de satisfaire les envies responsables de leurs clients. Pas question de jeter ce tabouret en bois brut en raison de ses imperfections car c’est justement pour ses petits défauts qu’il est estimé.

Luxe dépouillé

Loin d’être un mix de bric-à-brac peu chaleureux, le Wabi-Sabi fait fureur dans les nouveaux concepts hôteliers qui ne jurent que par l’idée d’offrir une reconnexion aux choses simples. Les très en vogue San Georgio Mykonos, Coqui Coqui Coba à Tulum et Casa Cook à Kos en sont l’exemple, tant ils ont su apprivoiser cet art subtil du dépouillement. Un décor épuré, certes, mais qui ne se prive pas d’une touche de luxe discrète à travers de belles poteries chinées, du linge de lit en lin et en chanvre ou encore des pièces en bois sculptées avec attention. 


Témoins du passé

Admirer le temps passé et chérir les traces d’usure… Craquelés, patinés, fêlés, réparés ou laissés dans leur jus, les meubles et objets imparfaits symboles du wabi-sabi sont avant tout porteurs d’un message : la durabilité est au cœur de cet art de vivre. Porteuses d’histoires, tables de ferme et chaises en paille tressées traversent les générations pour s’offrir une place de choix aux côtés de pièces nouvelles mais néanmoins artisanales. Conjuguer le travail bien fait pour perdurer dans le temps, et créer ainsi les prochains témoins de demain.


Le bois, fil conducteur

Maître du jeu de tous les décors Wabi-Sabi, le bois, brut de préférence, est omniprésent. Connexion évidente avec la nature, il révèle ses imperfections aux quatre coins de nos intérieurs à travers des pièces choisies pour leur patine et leur aspect primitif : une grande table à dîner autour de laquelle on se retrouve pour partager les repas, des tabourets utilisés en assise mais aussi en meuble d’appoint ou encore des armoires un brin rustique, mais jamais vieillottes. 

 

Matières premières

Sensible à la matière, le courant japonais honore les aspérités et les textures marquées. Murs abîmés, vaisselle imparfaite, végétal tressé à la main, il est important de se laisser porter par le témoignage d’usure et d’irrégularité des pièces que l’on fait entrer chez soi. La céramique, et les créations faites main en général, tiennent une place primordiale dans cette esthétique qui renie l’uniformité des productions en série. 

Point de départ de cette ambiance qui renonce au superflu : des lignes minimalistes, une palette de tonalités naturelles et des matières brutes. C’est une véritable ôde à l’artisanat, où l’objet pratique, utile, beau et fabriqué avec passion et savoir-faire rassure. Chez Nunamae, nous imaginons nos pièces avec ces codes de simplicité et de durabilité. Nos tapis comme nos poufs s’intègrent parfaitement dans un univers aux influences Wabi-Sabi grâce à leurs teintes douces, leurs design sobre et leur aspect intemporel.

Photos dans l'ordre d'apparition : Scorpios Mykonos - Casa Cook Kos - Coqui Coqui CobaScorpios Mykonos - Nunamae

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